ÎLES CIRCULAIRES La distance importe peu L’ombre se déporte – corps on ne sait où Soleil couchant, les formes s’allongent Et la nuit les confond La rive s’éloigne d’autant On aimerait — contre elle Dans les derniers rayons de soleil D’un corps à l’autre Nos mains Toucher – creuse Brûlures Insoutenables L’eau et la fraîcheur du soir Apaisent Les draps Entre Pour seule frontière Ta poitrine Autour l’air Circule Ai tourné Tourné La nuit entière T’ai vue t’éloigner Dès les premières lueurs Océan Nos mains ne peuvent Jean-Louis Giovannoni, poème inédit, juillet 2014. |
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