[J’AI TOUT PRIS ET TU ES VENUE…] j’ai tout pris et tu es venue devenue mon impossible vivre votre forme que seule je désire dit Pétrarque à l’orée et encore encore jamais ma vitesse ne gagne la tienne je tente l’impossible c’est toi en rêve * chance immense que de pouvoir te avec toutes ces rimes parler plus vite crains plus difficile toujours cette peur que ce sera me prend le ventre et tremble oui ta robe qui vole vivre et bonheur me dis d’avoir écrit la dédicace mais déjà au futur antérieur te referai entièrement disait plus que les mots ne pensent depuis peu qu’à tout à tout ce que je fais et ne fais pas rêve te dédicacer je te mélange si vrai en dehors de toute question direction dans ton mouvement je m’accroche à ton soulier de satin * foudre mon plein jour ma neige écriture dans le cœur oui avec tu sais ta main fleur à prendre feu je vais boire ton soleil tous ses rayons nous ferons coquelicot d’écrire vivre c’est hier demain je trouverai quand t’enverrai dans l’attente tous les rêves de rencontre sont mille et un Serge Ritman, Tu pars, je vacille, Tarabuste Éditeur, Collection Doute b.a.t., 2015, pp. 44-45. |
SERGE RITMAN Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le blog de Serge Ritman | Serge Martin) une présentation de Je pars, je vacille → (sur lelitteraire.com) une lecture de Je pars, je vacille, par Jean-Paul Gavard-Perret |
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