Ph., G.AdC LE VIN, LE SOIR Ton sein me maintient dans le jour Incandescente et claire Tes grands reflets s’éloignent Je m’attarde aux prairies fondantes Dans le lierre noir Près des maisons Dans le vin froid Le vin filé des fêtes idéales Qui touche à l’écume, aux cordes De la mer J’attends le pas qui te portait Jusqu’à l’étoile des marines Moi j’ai porté le pas jusqu’aux semences. Béatrice Douvre (1967-1994), Vert présage [1992] in Œuvre poétique, peintures & dessins, Voix d’encre, 2000, page 140. Préface de Philippe Jaccottet. |
BÉATRICE DOUVRE Source ■ Béatrice Douvre sur Terres de femmes ▼ → Nuit brisée → l’Outrepassante → Poèmes en prose [Journal de Belfort] ■ Voir aussi ▼ → (sur La Pierre et le Sel) Béatrice Douvre, l’invisible est un miracle, par Pierre Kobel → (sur Terres de femmes) Muriel Stuckel | Dans la césure de tes poèmes |
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