LE FIL DU CHEMIN Inclinaison qui donne au fil du vent Une odeur de sucre et de verveine Des phares imaginés des trains porteurs de lune Et des pas esquissés sur le frisson des mots. Enfin n’importe quoi le contraire ou ma peine L’effet studieux d’un vieil écolier Un pan de mur une idée close Ou la mélancolie lentement déroulée Comme un tapis devant la gare. Tout est dans l’instant gâteau découpé Par le couteau de nos imaginaires. Comme un campanile À l’abri des tremblements de terre Protégé de l’aventure du feu Par la constance des nuages. Antoine Carrot in Aiguillages, La Cause des Causeuses, Collection Vendanges Poétiques, 2015, page 189. Préface de Michaël Glück. Conception graphique : Manon Molesti. Coordination du projet et composition photographique : Marie-Thérèse Peyrin. Source |
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