LA ROSE INERME J’ai toujours manqué d’épines. En bouton, j’ai embaumé et éclaté au crépuscule. Les pétales tournoyaient au bout de la tige inerme. Bonne sève, bon goût – frôlant la confiture. Des feuilles brillantes. Tous admiraient la rose inerme, appréciaient la tige si lisse. Jamais deviné la grande menace : Dans la fleur même une grande épine. Je me retire, je vous salue, et je maintiens mon cap. Un dard en fleur. Sanda Voïca, Exils de mon exil, Passage d’encres, Collection Trait court, 2015, page 18. |
SANDA VOÏCA Source ■ Sanda Voïca sur Terres de femmes ▼ → une lecture d’Épopopoèmémés de Sanda Voïca par AP → Les Maîtres et les Autres (poème extrait d’Épopopoèmémés) → Trajectoire déroutée (lecture de Murielle Compère-Demarcy) → [Que faire de la fille partie ?] (poème extrait de Trajectoire déroutée) ■ Voir aussi ▼ → (sur Levure Littéraire) une notice bio-bibliographique sur Sanda Voïca → Paysages écrits, le site de la revue numérique de Sanda Voïca & Samuel Dudouit |
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Bravo, Sanda ! C'est un très beau poème qui me/ nous touche beaucoup beaucoup Merci !
Rédigé par : Le dantec denise | 20 février 2015 à 00:42