Ph., G.AdC [ALORS LE TEMPS S’ÉTIOLE] Alors le temps s’étiole. La nuit se fait plus courte de jour en jour. Le paysage des yeux seul demeure fidèlement aux croisées de l’enfance témoin de la permanence du ciel. On navigue entre des passés des images. On retrouve la clé du fugitif instant où l’on avait cru accéder à la claire futaie de la joie. On y aurait gagné la transparence pour peu que s’arrêtât la ronde des oiseaux ou qu’un jeune regard soudain se fût posé là où naît le sourire juste à la commissure. Jean-Pierre Thuillat, Marmailles in Dans les ruines, précédé de Marmailles et suivi de Mutants, L’Arrière-Pays, 32160 Jégun, 2014, page 28. Frontispice d’Isabelle Raviolo. |
JEAN-PIERRE THUILLAT Source ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une notice bio-bibliographique sur Jean-Pierre Thuilliat → (sur Recours au poème) une notice sur Jean-Pierre Thuilliat (+ cinq poèmes) → (sur le site de la revue Texture) une note de lecture sur Dans les ruines, par Georges Cathalo → (sur Francopolis) une recension de Dans les ruines, par Dominique Zinenberg |
Retour au répertoire du numéro de février 2015
Retour à l’ index des auteurs
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.