« Premièrement, la manière dont nous lisons un visage. » Vivian Maier, selfportait, undated Source DEUX CHOSES QUI SONT PEUT-ÊTRE UNE Premièrement, la manière dont nous lisons un visage. La reconnaissance[,] presque instantanée, d’une partition. Pas seulement les traits, mais leur configuration soudaine de lumière et [d’]ombre, de mouvement et d’immobilité. La marionnette de l’identité articulée par les fils de la mémoire. Une lecture ardente qui court pour ne pas tomber. Qui peuple de présences un vide. Et deuxièmement, l’écriture d’un poème. Ici il s’agit de sortir des présences de la blancheur pour faire chanter les espaces, les saturer de sens et de couleurs. Et au lieu d’une course il y a un ralenti, un étalement jusqu’aux limites de l’évidence. Une lecture comme à rebours. Mais n’est-ce pas toujours le même livre, celui des rêves, où nous créons au fur et à mesure notre lecture, le vrai imaginaire ? Heather Dohollau, « Chemins », in Un regard d’ambre, Éditions Folle Avoine, 2008, page 71. |
HEATHER DOHOLLAU Source ■ Heather Dohollau sur Terres de femmes ▼ → Chemins → Point de Venise 7 → Voir en avant ce qui est derrière nous → Villa Adriana ■ Voir aussi ▼ → (sur Lucarne de Nathalie Billecocq) d’autres poèmes de Heather Dohollau extraits des recueils Seule enfance et Pages aquarellées → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Heather Dohollau → (sur Lettres de la Magdelaine) Heather Dohollau : des lignes de vie à l’évidence lumineuse → (sur remue.net) « Heather Dohollau / La beauté est un bien », par Ronald Klapka |
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