Source [MI RICORDO] 145. Mi ricordo de la bouche de Silvana Mangano.
de « si ton métier est de t’intéresser à tous, commence donc par t’intéresser à l’un d’eux, rien qu’un seul ». (Silvio D’Arzo)
de jambes nues sous les robes et de jambes coupées, de gens bons, fumés ou brutaux, de gens mal armés, d’enjambées entamées.
de villes et de soldats détruits, de voleurs de cadavres et de bicyclettes, de gens qui ne parvenaient plus à se sentir.
quand les candidates devaient montrer qu’elles avaient un beau sourire parce qu’elles utilisaient une nouvelle pâte dentifrice.
que pour Silvio D’Arzo s’intéresser à quelqu’un c’est s’y intéresser « jusqu’au bout, au bas mot : jusqu’à la racine ».
que parfois nous aimerions savoir à quel moment précis notre vie a basculé.
d’un soir doux et de cette rue raide où berner les âmes, lécher les larmes, flamber les armes, sécher les lames.
des branches qui enlaçaient la maison et des ombres à midi derrière les volets : des mèches de cheveux sur des yeux baissés.
quand il zigzaguait entre les hypothèses du passé familial, des pointillés sur sa route.
d’une phrase jaune dans la nuit : On avait lâché les fauves d’anciens frères devenus des phares ennemis.
De la machine à écrire mécanique portative Lettera 22 créée par Marcello Nizzoli pour Olivetti.
de la tempête bien plus violente dedans dehors quand il a appris qu’un ancien bourreau était devenu conseiller municipal.
d’une langue pendue au bout d’un non vous ne saurez rien.
que les vieux Fenoglio étaient « sans métier et sans religion, tous impudents et tous amoureux d’eux-mêmes. »
du très beau portrait que Natalia Ginzburg |
CHRISTOPHE GROSSI Source ■ Christophe Grossi sur Terres de femmes ▼ → Ricordi (note de lecture d’AP) ■ Voir aussi ▼ → la fiche de l’éditeur sur Ricordi → (sur [déboîtements]) une présentation de Ricordi lors d’un entretien de Christophe Grossi avec Delphine Japhet → (sur Les Carnets d’Eucharis) une note de lecture de Nathalie Riera sur Ricordi → (sur Liminaire) une lecture de Ricordi par Pierre Ménard → (sur lelitteraire.com) une recension de Ricordi par Jean-Paul Gavard-Perret → (sur remue.net) une recension de Ricordi par Sébastien Rongier → (sur [déboîtements]) une recension de Ricordi par Serge Martin (revue Europe, n° 1032, avril 2015, pp. 333-335) |
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