[JOURS FIRENT DE TOI MA TEINTURE] Jours firent de toi ma teinture où j’épuisais le monde lunes mouillées avaient la rondeur des sommeils je comptais les passages pour que reviennent la vigne le bleu des univers dessinais votre cœur. Des fenêtres qui bourdonnent refont la durée. C’est toujours vous une jupe caresse votre mélancolie je vous jette sommeils laissés au vent vos formules me creusaient et ne sais qui à nouveau m’appelle. Esther Tellermann, Afin qu’advienne, “Dossier Esther Tellermann”, in Revue Europe n° 1026, octobre 2014, pp. 158-159. |
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