Image, G.AdC [L’OMBRE EST UNE LIGNE DE CRÊTE] L’ombre est une ligne de crête fissurée de lave et d’impossible Elle griffe son appui illisible sur le ciel écorché Pour acheminer le noir — sa partition verticale — un pont craquelé enroule écailles et copeaux L’autre moitié de l’ombre est granulée de neige bleue Dans ce livre de cendres aucune parallèle n’attend le ressac Tu sais le gouffre derrière l’œilleton Suspends ta signature au liseré des lèvres de l’ombre Roselyne Sibille, Ombre monde, Les éditions Moires, Collection Clotho, 2014, page 59. |
ROSELYNE SIBILLE Source ■ Roselyne Sibille sur Terres de femmes ▼ → Entre les braises (lecture de Sylvie Fabre G.) → Entre les braises (lecture d’AP) → Les Langages infinis (extrait) → Ombre monde (lecture de Marie Ginet) → Roselyne Sibille | Liliane-Ève Brendel, Lumière froissée (lecture d’AP) → [Pose ton visage dans une brèche] (poème extrait de Lisières des saisons) → Lisières des saisons (lecture de Florence Saint-Roch) → Nuit ou montagne (poème extrait de Lumière froissée) → La tendresse me racine (poème extrait du recueil Versants) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Le souffle des mondes → Sabine Huynh | Roselyne Sibille, La Migration des papillons (extrait) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Moires) une page sur Ombre monde |
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Merci Roselyne Sibille pour cette écriture de l'enfance et de l'éternité.
Rédigé par : Colette L | 04 août 2014 à 12:00