Ph., G.AdC [VISSÉE À LA PLANTE DES PIEDS] Vissée à la plante des pieds une chaleur s’enroule dans le sang du soleil En lierre sur ton dos l’espace rétrécit pour fermer la blessure Recoudre à l’infini. S’arrêter de marcher Tout échappe à nos corps Sur l’envers Douleur vieillie recousue de lumière Tandis que nos pupilles effacent la peine de jours encore moins sûrs. Le temps s’est renversé en recherchant la trace Couleur des mots Terre périssable à fleur de sang pour emporter le monde Loin de l’heure tragique. Quelques kilomètres nous séparent de ce pont tant de fois traversé Mains serrées sur le bord d’une photo Déchiffrage hors cadre pour capturer la ligne Un point gris se détache à l’autre bout du pont Que faire pour se rejoindre. Martine – Gabrielle Konorski, Je te vois pâle... au loin (extraits) Texte à paraître aux éditions Le Nouvel Athanor (automne 2014) |
MARTINE – GABRIELLE KONORSKI Source ■ Martine – Gabrielle Konorski sur Terres de femmes ▼ → [Les mots cognent] (extrait de Bethani) → Bethani (lecture d’AP) → [Au versant de la pierre-écritoire] (extrait de Je te vois pâle… au loin) → Verticale (extrait d’Une lumière s’accorde) ■ Voir aussi ▼ → (sur Levure Littéraire) d’autres extraits inédits de Je te vois pâle... au loin (+ une notice bio-bibliographique) → (sur Les Carnets d’Eucharis) d’autres extraits inédits de Je te vois pâle... au loin (+ une notice bio-bibliographique) |
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