[LES OMBRES ENVAHISSENT] les ombres envahissent la séparation n’a pas de règles on voudrait seulement vérifier le rythme de son souffle s’il console le cri venu de loin il ne répare pas les vieilles peurs les fuites les appels on échoue toujours sur des plages inconnues naufrage oublié tous les oiseaux de mer à la rencontre le matin ne veut plus de nos nuits de nos massacres de phalènes le matin monte à nos gorges desséchées rejeter nos filets au courant. Luce Guilbaud, Pas encore et déjà, in Pas encore et déjà, suivi de Trame, Éditions Henry, Collection La main aux poètes, 62170 Montreuil-sur-Mer, 2012, page 7. |
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