Ph., G.AdC [EN APPARENCE RIEN N’A CHANGÉ] En apparence rien n’a changé. Ni stridence ni démesure seule la parole intime ivre en son flux est dénouée. En apparence rien n’a changé. La sente est raide la forêt muette la colline dorée sous l’or froid se baigne dans le gris liquide. On dirait que tout est en attente d’un retour d’une braise d’une luciole intime ou peut-être de cet immense que l’on désire mais ne nomme pas. En apparence rien ne change sinon ce creux élargi bien plus sombre à chaque détour sinon cette voix perdue vestige déjà… Agnès Schnell, En filigrane, l’Ardenne…, poèmes, Éditions de la Société des Écrivains Ardennais, Collection Le chant Litorne, Charleville-Mézières, 2014, pp. 106-107. |
AGNÈS SCHNELL Source ■ Agnès Schnell sur Terres de femmes ▼ → [Un cri vrille] (autre poème extrait d'En filigrane, l’Ardenne…) → Il y a des jours comme ça → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Présences |
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