Ph., G.AdC
Mi hermano, el viento de las ocho espadas, no abatirá la flor, si se lo pido, ni el mar que aguijonea sus boyadas, boyero encanecido, para que bogue sin dolor y cante la rosa navegante.
Aventa el humo, allana tus senderos, provincia nemorosa, si quieres que laudables marineros no lloren el naufragio de la rosa.
Le vent, mon frère, avec ses huit épées, ne tranchera la fleur, à ma demande, ni la mer, vieux bouvier, qui harcèle ses bœufs, pour que vogue heureuse et que chante la rose navigante.
Évente la fumée, aplanit tes sentiers, ô mon pays boisé, pour que les louables marins ne pleurent pas la rose naufragée.
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LEOPOLDO MARECHAL Source ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site de la Fondation Leopoldo Marechal) une bio-chronologie (en français) de Leopoldo Marechal [PDF] → (sur A media voz) une notice bio-bibliographique et une sélection de poèmes de Leopoldo Marechal → (sur poesi.as) une sélection de poèmes de Leopoldo Marechal → (sur Poemas del alma) plusieurs poèmes de Leopoldo Marechal → (sur YouTube) Leopoldo Marechal disant « Descubrimiento de la Patria », poème extrait de Heptamerón |
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