Ph., G.AdC [À L’ORÉE DES BRANCHES BASSES] À l’orée des branches basses, à demi-mot se consument les fruits avides de l’oubli tombés dans la nuit blanche de l’herbe. Tes mains vides épargnent la couleur des jours dont l’avenir ne gardera qu’un simple entrelacs de lignes.
Sur le penchant des heures, inépuisable est le gisement du silence dans le soir qui déborde vers l’autre rive. Un peu d’espoir consommé dans le retrait de l’aube, tu te destines à reprendre le large vers l’inconnu, sur le versant de la phrase qui te porte au-devant du poème.
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ALAIN FABRE-CATALAN ■ Alain Fabre-Catalan sur Terres de femmes ▼ → Le silence des pierres ■ Voir aussi ▼ → (sur Recours au poème) une page consacrée à Alain Fabre-Catalan (notice bio-bibliographique + 5 poèmes) → (sur Exigence : Littérature) une lecture de Vertiges par Françoise Urban-Menninger → Demeure nomade, le blog d’Alain-Fabre-Catalan → le site de la Revue Alsacienne de Littérature, créé par Alain Fabre-Catalan |
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