Ph., G.AdC
au-dessus du vide – des nuits durant — se laisser porter par le charroi des larmes rouges au milieu du corps — infinies — terrifiantes — apaisantes — dans l’abandon, se vider — dans l’angoisse expier… douleur, fatigue — Échappées hors du temps — évasion poétique Toujours plus présentes, matérielles, nombreuses, envahissantes — mon lit-navire emporté par ces vagues rugissantes – monde intérieur turbulent Un soir de février — tout est revenu… clair — pur — limpide, au milieu du sel — des larmes — une première vague — une première lueur, puis une pleine lumière, aveuglante, puis de nouveau l’ombre durant quelques jours et — enfin ! Marie-Josée Desvignes, Requiem, Cardère éditeur, 2013, page 101. |
MARIE-JOSÉE DESVIGNES Source ■ Marie-Josée Desvignes sur Terres de femmes ▼ → [La langue m’a perdue] (extrait de Langue interdite, langue a-mère) ■ Voir aussi ▼ → (sur La Cause Littéraire) une fiche bio-bibliographique sur Marie-Josée Desvignes → (sur La Cause Littéraire) une note de lecture de Cathy Garcia sur le recueil Requiem → (sur le site de Cardère éditeur) un extrait de Requiem [PDF] |
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