Ph., G.AdC [IL RESTAIT DANS LA LUMIÈRE DES GRANDES VOILES AFFALÉES] Il restait dans la lumière des grandes voiles affalées sous les yeux déchirés de l’enfance, des pâturages blanchis de sel où fauchaient les lames grisantes de la mémoire,
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______________________________ cela ressemble à une plaque de silence qui se retourne ; on est dedans, on y entre, on en ressort ; jamais tout à fait dedans, jamais tout à fait dehors ; peut-être ne reste-t-il que la surface où l’on se tait, où l’embarras de la parole s’éloigne ; qu’il fallait cette réclusion, pour que reflue l’extérieur, pour que s’ouvre le regard ;
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LIONEL JUNG-ALLÉGRET ■ Lionel Jung-Allégret sur Terres de femmes ▼ → Parallaxes (lecture d’Angèle Paoli) → [Écris ce que tu sais] (poème extrait de Ce dont il ne reste rien) → [Derrière la porte ouverte] (poème extrait de Derrière la porte ouverte) → [J’ai vu les grandes digues au loin] (poème extrait d’Écorces) → [Je regarde l’arbre dressé] (autre poème extrait d’Écorces) → [Je suis celui qui cherche des secrets] (poème extrait d’Un instant appuyé contre le vent) → Un instant appuyé contre le vent (lecture d’Angèle Paoli) ■ Voir aussi ▼ → (sur enjambées fauves) un autre poème extrait de Parallaxes |
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