Ph., G.AdC [L’EAU SON PUITS ÉTRANGE] l’eau son puits étrange où tombe le jour une matière crie vers l’abîme engendre son obscurité la nuit a dégrafé le vent tu cherches ce qu’elle retient tu roules dans ce sillage tu vas dans le secret tu vas plus loin le ciel soumis dans cette parenté du bord a échappé la peau toujours est traversée par une porosité de la lumière l’air crie vers l’horizon tu es dedans Claudine Bohi, On serre les mots, poèmes, Éditions Le bruit des autres, 2013, pp. 70-71. |
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J'aime cette concision.
Rédigé par : agnès schnell | 12 juin 2013 à 13:04