Le 25 avril 1566 s’éteint dans sa maison campagnarde de Parcieux-les-Dombes, dans l’Ain, Louise Labé. Il semble, d’après le testament dicté à son entourage, que les derniers jours de la « Nymphe ardente du Rhône » − ainsi nommée par la poète Marceline Desbordes-Valmore − aient été adoucis par la présence de ses amis italiens, dont celle, attentive et tendre, de l’avocat Thomas Fortini. Après avoir remercié fermiers et serviteurs pour leur fidélité, Louise Labé fit don aux jeunes femmes du voisinage de quelques-unes de ses toilettes. Les Œuvres de Louise Labé, déjà publiées en 1555, ont fait l’objet d’une réédition en 1556 chez le même éditeur lyonnais, Jean de Tournes.
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LOUISE LABÉ Image, G.AdC ■ Louise Labé sur Terres de femmes ▼ → le Sonnet XIV : « Tant que mes yeux pourront larmes épandre » → (dans la galerie Visages de femmes) le Sonnet II : « Ô beaus yeus bruns, ô regars destournez » → Louise Labé, une carte à jouer ? (lecture d’AP sur l’ouvrage de Mireille Huchon : Louise Labé, Une créature de papier, Librairie Droz, 2006) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur Vive voix) le Sonnet VII : « Je vis, je meurs », dit par Maria Casarès |
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