Source [LE BRUIT DES MOTS] Le bruit des mots ou leur obscurité troue la nuit du dedans, la plus obscure. Nous parlons trop souvent pour dire et ne rien dire : nous cherchons sur les cimes le verbe, vainement. Demeurent ces mots si secs : fèves, lentilles. Je les entends parfois filer du sac ouvert et vain, couler, prompte rivière. Parfois non. Dissimulés, têtus, insaisissables. Tout est silence. Ma paume est vide. Le vent qui nous oblige à vivre cette fois s’est couché.
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PHILIPPE DELAVEAU Ph. Sabine Delaveau Source ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site de la BnF) entretien de Philippe Delaveau avec Jean-Yves Masson, lecture Ghislain de Fonclare, chant et musique Roula Safar | Conférence du 14 mai 2012 |
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