Ph., G.AdC [UNE GOUTTE EST LA MER] Une goutte est la mer un éclat tout le soleil Le jour est tout le jour pour qui avance le corps léger Les pas renouent les fils du paysage en quête de pierres et de lumières oubliées Les prés se donnent comme autrefois le velours d’une robe Du plus loin ou du plus proche l’œil remonte à la source. Marilyse Leroux, Le Temps d’ici, Éditions Rhubarbe, 2013, page 57. Prix Angèle Vannier de poésie 2014. |
MARILYSE LEROUX ■ Marilyse Leroux sur Terres de femmes ▼ → [Autour de nous le mouvant devient cercles] (extrait d’Ancrés) → [Livre ouvert] (extrait de Nés arbres) → Le Sein de la terre (lecture d’AP) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) [Tu ouvres une brèche] ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de la revue Texture) une note de lecture de Michel Baglin sur Le Temps d’ici |
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J'aime cette totalité offerte par le bonheur dans ce poème de Marilyse Leroux. Paroxysme de la joie qui dilate l'infime éclat du soleil ou d'une goutte d'eau...
Mais la lumière s'adosse à l'ombre qui elle contracte nos paysages intérieurs...
Faire la liaison entre les deux, la mémoire en creux. La perception plonge dans nos souvenirs... Innocence toujours impossible... passage de soi-même à soi-même.
Rédigé par : christiane | 23 mars 2013 à 09:05