[OBLIGÉ D’ÊTRE ICI] Ph., G.AdC …obligé d’être ici (L’inanité des mots). Parce qu’il faut pour chaque jour une forme. Pour, vertical, tenir dans les remous et la dissolution de soi. Travailler à une forme (écrire que je sache !), pour qu’au milieu de chaque jour il existe une forme « qui tienne », ne serait-ce que pour y camper (provisoire abri), le temps de reprendre ses forces, poser son sac avant de se remettre en route, traverser la maison claire, de soi-même ressortir…
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CLAUDE ADELEN Ph. © Didier Pruvost @ Flammarion Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site de France Culture) une notice bio-bibliographique sur Claude Adelen → (sur le site de la mél [Maison des écrivains et de la littérature]) une fiche bio-bibliographique sur Claude Adelen → (sur Belles Lettres Diffusion Distribution) une fiche sur Obligé d’être ici de Claude Adelen |
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Ah, j'aime beaucoup ce travail intense qui dresse une forme qui tienne au milieu du chaos intérieur, de cet ahurissement angoissé : obligé d'être ici. Donner sens et limite par l'écriture à ce délitement, ce vide intérieur, cette absence à soi, parfois. Résister à la mort, à l'immensité, à l'effacement. De fragments en fragments, dresser une forme qui tienne / Pour, vertical, tenir dans les remous...
Rédigé par : christiane | 18 novembre 2012 à 00:11