Ph., G.AdC
[LA PENSEE VA, ET VIENT À CE QUI REVIENT]
La pensée va, et vient à ce qui revient
entre l’en-haut et l’en bas trouve
le corps, le nom, l’humain
tant d’invisible que les mots
ne pèsent pas plus que les nuages de neige
qui se défont dans l’exigence de la chute
même dénuement en ce perpétuel hiver
où vivre et écrire ont en contrepoint mourir
légèreté des preuves, rumeur des traces
l’enfant de jadis ouvre au voyageur
les portes de la transparence.
Sylvie Fabre G., « En bas, l’en-haut » in Frère humain, L’Amourier éditions, Collection Fonds Poésie dirigée par Alain Freixe, 2012, page 31. Préface de Pierre Dhainaut.
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SYLVIE FABRE G.
Source
■ Sylvie Fabre G.
sur Terres de femmes ▼
→ Frère humain (note de lecture d’AP)
→ Frère humain (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
→ [À l’orée] (poème issu du recueil L’Intouchable)
→ L’Intouchable (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
→ Sylvie Fabre G. par Sylvie Fabre G. (auto-anthologie poétique comprenant plusieurs extraits de L'Approche infinie)
→ [C’est un matin doux et amer](poème issu du recueil L'Autre Lumière)
→ Dans l’attente d’un prolongement qui se meurt (note de lecture d'AP sur Corps subtil)
→ Corps subtil (poème issu du recueil Corps subtil)
→ L’Approche infinie (note de lecture d'AP)
→ Celle qui n’était pas à sa fenêtre (extrait issu du recueil Le Génie des rencontres)
→ La demande profonde
→ Lettre des neiges éternelles (extrait de La Maison sans vitres)
→ Piero, l’arbre (autre extrait de La Maison sans vitres)
→ Le rêveur d’espace [hommage à Claude Margat] (autre extrait de La Maison sans vitres)
→ Pays perdu d’avance (note de lecture d’AP)
→ [Plus forte que la forêt] (poème issu du recueil Tombées des lèvres)
→ Tombées des lèvres (note de lecture d’AP)
→ Tombées des lèvres (note de lecture d’Isabelle Raviolo)
→ [Bien sûr le chant s’apaise dans le soir] (poème issu du recueil La Vie secrète)
→ Quelque chose, quelqu’un
→ Trouver le mot (autre poème issu du recueil L'Autre Lumière)
→ Maison en quête d’orient (poème issu du recueil Les Yeux levés)
→ Jean-Marie de Crozals & Sylvie Fabre G. | [La montagne bascule]
→ (dans la galerie Visages de femmes) le Portrait de Sylvie Fabre G. (+ poème issu du recueil L'Approche infinie)
→ Jean-Pierre Chambon, Le Petit Livre amer, par Sylvie Fabre G.
→ Patricia Cottron-Daubigné, Visage roman, par Sylvie Fabre G.
→ Pierre Dhainaut, Après, par Sylvie Fabre G.
→ Alain Freixe, Vers les riveraines, par Sylvie Fabre G.
→ Emmanuel Merle, Ici en exil, par Sylvie Fabre G.
→ Emmanuel Merle & Thierry Renard, La Chance d’un autre jour, Conversation (lecture de Sylvie Fabre G.)
→ Pierre Péju, Enfance obscure, par Sylvie Fabre G.
→ Pierre Péju, L’État du ciel, par Sylvie Fabre G.
→ Fabrice Rebeyrolle, un peintre gardien du feu, par Sylvie Fabre G.
→ Erwann Rougé, Passerelle, Carnet de mer, par Sylvie Fabre G.
→ Roselyne Sibille, Entre les braises, par Sylvie Fabre G.
→ Jean-Marie de Crozals & Sylvie Fabre G. | [La montagne bascule]
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) L’au-dehors
→ (dans les Chroniques de femmes) L'Amourier | Le Jardin de l’éditeur par Sylvie Fabre G.
→ (dans les Chroniques de femmes) Anne Slacik par Sylvie Fabre G. : Anne, la sourcière
→ (dans les Chroniques de femmes) Ludovic Degroote | Retisser la trame déchirée, par Sylvie Fabre G.
→ (dans les Chroniques de femmes) Une terre commune, deux voyages
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site de la Mél, Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Sylvie Fabre G.
→ (sur le site des Éditions L’Amourier) une fiche bio-bibliographique sur Sylvie Fabre G.
→ (dans la Revue de presse du site des Éditions L’Amourier) une recension de Frère humain, par Yves Ughes (Basilic, N° 42, septembre 2012)
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Ce poème mystérieux et sobre ouvre en douceur à la pensée en son immatérialité, à son inconsistance... comme une ombre, une rêverie, un "nuage de neige" qui court, fugitif... liant inexplicablement ceux qui sont et ceux qui ne sont plus par un frisson de tendresse, un effacement des lisières entre l'avant et l'après, le haut et l'ici-bas.
L'écriture de Sylvie Fabre G., aura tremblante, fragile, voilée, audacieuse, sédimentant le réel à l'irréel, transcendante... Poète parfois si lointaine, envolée comme une voyageuse silencieuse de la transparence, une lampe qui plonge dans l'obscurité...
Rédigé par : christiane | 10 octobre 2012 à 12:09