Ph., G.AdC [TOI QUI TOUCHES À LA RIVE] Toi qui touches à la rive où le vide hurle ses plus lentes vagues toi que jour et nuit paissent les troupeaux toi qui allumes un feu au cœur gémissant de l’absence toi que fuient soudain mille oiseaux fous Ô comme je t’aime terre condamnée
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AMIN KHAN Source Né à Alger le 18 octobre 1956, Amin Khan a suivi des études de philosophie, d’économie et de sciences politiques à Alger, Oxford et Paris. Fonctionnaire international à l’Unesco, il est aussi l’auteur de trois livres de poésie publiés à Alger : Colporteur, poèmes prosaïques 1972-1979 (Société Nationale d'Édition et de Diffusion, Alger, 1980), Les Mains de Fatma (SNED, Alger, 1982) et Vision du Retour de Khadija à l’opium (Isma, Alger, 1989). Amin Khan a également publié deux recueils en France : Archipel Cobalt (Éditions MLD, 2010) et Arabian blues (Éditions MLD, 2012), pour lequel il a obtenu le Prix Méditerranée de Poésie Nikos-Gatsos 2012 (cérémonie de remise du prix le 20 octobre 2012 à Perpignan). Le Prix François-Coppée 2012 de l’Académie Française a aussi été attribué à Amin Khan en juin 2012 (cérémonie de remise du prix le 6 décembre 2012 à l’Académie Française). ■ Amin Khan sur Terres de femmes ▼ → [Cette lassitude d’être soi] (poème extrait d’Archipel Cobalt) → [Il y a ce temps gagné] (autre poème extrait d’Archipel Cobalt) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des Éditions MLD) un autre extrait [PDF] issu du recueil Arabian blues → (sur enjambées fauves) plusieurs poèmes extraits du recueil Arabian blues → (sur le site-portail de l’Association des Revues plurielles) Quarantaine, poèmes inédits, 1995 → (sur le même site-portail) Poèmes d'août d’Amin Khan (journal du mois d’août 2001, inédit) → (sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature) une fiche bio-bibliographique sur Amin Khan → (sur La Pierre et le Sel) « Amin Khan, un dialogue poétique d’une rive à l’autre » (une contribution de Jacques Décréau) → (sur The Post-Apollo Press blog) une interview (en anglais) d’Amin Khan |
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merci au poète, merci à tout ce qui reste inexplicable mais senti, ressenti comme une évidence mystérieuse.
Rédigé par : Colette Leinman | 10 juillet 2012 à 17:26
Blessure bercée aux eaux des vagues à l'âme
Tendres les bêtes là-bas sur l'herbe douce
Toute terre
ouverte au lent tournoiement des mots-danseurs
tambours de l'absence...
Et cette musique qui semble accompagner le souffle du poète...
Magique...
Rédigé par : christiane | 10 juillet 2012 à 18:46