Source L’ÉCOUTE INTÉRIEURE Quelquefois des dieux dans la fleur de l’âge venus de la lumière de minuit par des chemins d’éclairs s’envolent en toi dans un silence de châtaigne. Peuple sans signature ni généalogie dépourvu d’alphabet ils ne sont plus personne : sinon des matelots de l’air ramant vers l’infini. Ils pénètrent dans la mesure du songe tel un été tardif. De leurs voix semblables au vol ils t’emplissent de signes de labyrinthes et de doute. Nohad Salameh, poème inédit in Voix de femmes, anthologie, poèmes et photographies du monde entier, Éditions Turquoise, 2012, page 159. Poèmes choisis pas Lionel Ray. Sous la direction de Erhan Turgut. |
NOHAD SALAMEH ■ Nohad Salameh sur Terres de femmes ▼ → L’envol immobile → L’intervalle (+ notice bio-bibliographique) → Marcheuses au bord du gouffre (lecture d'AP) → Les nudités premières → Plus neuve que la mort (poème extrait du Livre de Lilith) ■ Voir aussi ▼ → (dans la Poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Nohad Salameh |
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Les dieux ne font pas de bruit, invisibles dans le visible, clarté obscure de la lumière de minuit enfouie dans nos songes, matière de rêve, volatile, éphémère, noyau de feu intime, germe d'un silence de châtaigne.
L'écriture de Nohad Salameh nous conduit au seuil de cette indicible rencontre...
Rédigé par : christiane | 11 mai 2012 à 13:32