« Aspiré, le blanc du jour
glisse dans la fente des roches,
invisible courant du destin. »
Ph. angèlepaoli
RÊVE
Aspiré, le blanc du jour
glisse dans la fente des roches,
invisible courant du destin.
Et nous parlons en langue poème
quand s’approche le feu,
cet autre pays où serpentent
des rêves bleu-ciel, des rêves rouge-sang.
Il était une fois des hommes.
Ils étaient clairs eau douce,
ils étaient tristes chanson perdue.
(Avant l’aube, ce qui s’absentait,
cognait lourd dans le cœur,
certains en sont morts).
Et nous sommes dans ce pays,
blanc de mots, blanc de paix.
Sur notre peau,
le souffle chaud
d’une bête, du soleil, d’une étoile,
dessine la fente d’une roche.
Et s’approche le feu…
Marie-Christine Masset
extrait inédit de Yarraan
pour Terres de femmes (D.R.) |
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