[DÈS L’AUBE ILS S’INTERPELLENT] Dès l’aube ils s’interpellent d’un chevet à l’autre Plongent de fenêtre en fenêtre trépignent, trillent et tambourinent aux vitres Le matin les oiseaux tirent le vin et défont aux branches les rubans blancs qu’ont noués les enfants Tu vis aujourd’hui habitant des cités d’oiseaux bâties haut dans le ciel Les oiseaux t’y enseignent leur abécédaire Pour toi ils inscrivent leurs tablettes d’argile et frappent de leur bec à ton seuil Cécile Oumhani, Cités d'oiseaux, Éditions de la Lune bleue, 2011, s. f. Avec cinq monotypes de Luce Guilbaud. |
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