Source [QUELQUEFOIS JE PRENDS TA PLACE] XXVII Quelquefois je prends ta place Sur tes ongles sur ta porte J’ai nos deux noms côte à côte Tes deux rives de cheveux Et ce que je n’ose taire Collier furtif incertain Un lointain délire d’eau Tout autour de la mémoire J’ai le nom de nos deux morts Comme un petit hérisson Tantôt tu dors dans ton langage celle où tes peignes sont debout Je te compte sur tes mains Salamandre pour semaine et le bord de ta ceinture et ton humble Unité d’eau Quelles bêtes simulées les récits qui disparaissent Fuir et son panier de clous d’incendies de dents abstraites (La peur rangée près de la porte) est-ce moi qui me répète
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BERNARD VARGAFTIG ■ Bernard Vargaftig sur Terres de femmes ▼ → [L’avènement s’éparpille] (poème extrait de Je n’aime que l’énigme) → [Ce n’est que l’enfance] → [Mon chant mon bonheur] (poème extrait de Chez moi partout) ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Arfuyen) une notice bio-bibliographique sur Bernard Vargaftig → (sur Lumière des jours, le blog de Jacques Ancet) Quatre notes sur Bernard Vargaftig → (sur Mediapart) un hommage de Pascal Maillard à Bernard Vargaftig → (sur P/oésie, le blog d'Alain Freixe) In memoriam Bernard Vargaftig → (sur Les Carnets d’Eucharis de Nathalie Riera) un hommage à Bernard Vargaftig → (sur Dailymotion) un extrait du film Dans les jardins de mon père, réalisé par Valérie Minetto et écrit par Cécile Vargaftig |
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