[ÉCRIRE POUR SE PARCOURIR] Source Écrire pour se parcourir ainsi parle celle qui ajoute pas de frontière entre voyage en tête et voyage réel Mettre au présent le souvenir dans sa plénitude rend autres l’espace et le temps Le cœur en émoi ouvre une main pleine d’utopies Claudine Bertrand, Jardin des vertiges, L’Hexagone, Montréal, 2002, page 81. |
CLAUDINE BERTRAND Source ■ Claudine Bertrand sur Terres de femmes ▼ → [Tu t’évertues à amalgamer](poème extrait d’Ailleurs en soi) → [La poésie s’abreuve | à la cruche trouée] (poème extrait d’Émoi Afrique(s)) → Chaque seconde cède une joie nouvelle (poème extrait du Jardin des vertiges) → [Langue de voyage] (poème extrait de Murmure de rizières) → [Mille serments sur l’oreiller] (poème extrait de Passion Afrique) → [Sur fond marin] (poème extrait de Fleurs d'orage) → (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) La nomade → (dans la galerie Visages de femmes) le Portrait de Claudine Bertrand (+ un poème extrait du Corps en tête) ■ Voir | écouter aussi ▼ → (sur le site L'île - L'infocentre littéraire des écrivains québécois) une notice bio-bibliographique → (sur Voix d’ici, répertoire audio de la poésie québécoise) deux extraits du recueil Autour de l'obscur, dits par Claudine Bertrand |
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Vous étiez le "66e poème" de l'anthologie Terres de Femmes avec cette "nomade" traversant mille territoires incandescents. Vous voici revenue, main ouverte, par un poème tout neuf qui dit le voyage inachevé. La musique de Stephan Micus vous accompagne avec son balancement de caravane. Ainsi se continue le travail de la langue, de poème en poème, de poète en poète. Des écritures qui ne cessent d'être révélation d'une conscience qui se creuse comme les enfants le font des roseaux pour en faire une flûte et alors nous, lecteurs, entendons ce que l'on ne savait pas savoir et qui poème lu nous parle d'évidence. Le monde n'est plus le même. J'imagine en amont du poème achevé des mots griffonnés, raturés, un désordre, des tentatives, des pauses jusqu'à ce moment de joie où le chaos fait place au poème.
Cela tient du miracle la naissance d'un poème. Ça vient d'une solitude, d'une pudeur et ça fait un chemin, une rumeur jusqu'au lecteur. C'est plein d'incertitudes, d'intuition, de secrets.
Sur Terres de femme, c'est un ruissellement continu, comme un chant d'eau qui chuchote à nos coeurs. C'est beau parce que c'est hors de l'utilitaire. Ça sert juste à faire du bonheur, à relier. À faire comme une musique fluide en nous. À entrer dans l'épaisseur des choses et des êtres. Ça ouvre à l'inconnu, au silence de la pensée, à la dénudation du monde pour approcher la parole.
Merci à vous pour cette plénitude.
Rédigé par : christiane | 07 décembre 2011 à 16:18
Un simple émoi déjà rien que dans le premier vers
"Ecrire pour se parcourir"
en dit long comme voyage
la seconde sur un frisson.
Rédigé par : Martine | 05 juillet 2012 à 00:15