Ph., G.AdC HORIZONS, FONTANELLES… (extrait) Ouvrir la porte, ouvrir les bras, sur la porte tu identifies les vents complices, les oiseaux, s’ils s’envolent, ne s’effarouchent pas : ils se dispersent, ils t’orientent, tu apprendras la langue de l’espace dans le soulèvement des ailes sans t’effrayer s’ils se dérobent à la vue. Inerte, épaisse, tu vas beaucoup trop vite, au lieu de juger cette flaque incline-toi vers elle, les doigts qui la frôlent, timides, intrépides, réveilleront les ondes, les ondes s’élargissent : le miroir remercie l’âme fraîche, sans images, sans rives. Pierre Dhainaut, Horizons, fontanelles… (extrait) in « À ce qui nous devance, dit le poème », Vocation de l’esquisse, La Dame d’Onze Heures, 2011, page 11. Encres d’Isabelle Raviolo. |
Retour au répertoire du numéro de septembre 2011
Retour à l' index des auteurs
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.