Sebastiano Ricci (1659-1734), Vénus et Cupidon, 1700 Huile sur toile, 72 cm x 97 cm Source EL DURMIENTE Levemente en el sol cruje un girar de esferas. Un gozo se desprende de los árboles. El agua bulle deliciosamente y el aire orea el silencio como un ave. La mano busca tenue el deseo del raso, hay un volar de plumas en el cuarto mientras el labio tiembla silencioso y la vista desea todo esplendor suave. El cuerpo se mueve, y el cabello se ondula vaporoso, ajeno a los instantes, presa del día el cuerpo y de sus oros. ¡Qué importan los istantes! Pura delicia joven, el sol renueva al sueño. ¡Y el amor continúa palpitando en la carne! Luis Antonio de Villena, Poesía 1970-1984, Visor, Colección Visor de Poesía, Madrid, 1988, p. 123. Prólogo de José Olivio Jiménez.
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LUIS ANTONIO DE VILLENA Source ■ Voir aussi ▼ → le site personnel de Luis Antonio de Villena → (sur A media voz) une notice bio-bibliographique sur Luis Antonio de Villena (+ de nombreux poèmes) → (sur le site des éditions La rumeur libre) une fiche bio-bibliographique (en français) sur Luis Antonio de Villena |
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Toutes ces belles poésies amoureuses... Les mots sont les doigts du désir qu'ils éternisent en désir. Vraiment enchanteurs ainsi aquarellés... "Exquise esquisse"...
Rédigé par : christiane | 13 septembre 2011 à 22:17
Je suis impressionné par la force d'évocation de ce poème, « le dormeur », même traduit... Pour cette fois, la poésie d'aujourd'hui ne me semble pas close sur elle-même comme une huître inouvrable, mais ouverte et parfumée comme le calice d'une fleur. Merci pour votre sublime musique de guitare, on voudrait l'écouter sans fin...
Rédigé par : Rolland | 19 septembre 2011 à 09:43