Ph., G.AdC LES RÊVES CALCINÉS (Extrait) Est-ce là-bas au cœur de cette lueur de dégel où s’annule le froid que s’étend ce territoire inconnu où tu m’attends ? La seule déchirure inguérissable c’est le visage désespéré de la solitude où se consument sans fin nos rêves calcinés Qui d’autre que moi pourrait dire que je suis encore vivant au cœur des jours qui d’autre que je suis toujours là même si je suis désormais muet parmi vous ? Qui se souviendra des paroles Qui habitent la mémoire des morts ? Bernard Mazo, « Les rêves calcinés », Dossier Bernard Mazo rassemblé par Jean Poncet, in Phoenix, cahiers littéraires internationaux, juillet 2011 ― n° 3, pp. 23-24. |
BERNARD MAZO Source ■ Bernard Mazo sur Terres de femmes ▼ → Dans la fracture du silence (extrait de Dans l’insomnie du silence) → Retour au silence ■ Voir aussi ▼ → (sur Recours au poème) Bernard Mazo où l'écriture "pour mieux vivre", par Antoine Beck → (sur le site de la Maison des écrivains et de la littérature) une page consacrée à Bernard Mazo |
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Très beau poème fort et subtil à la fois. J'adoooooore !
Rédigé par : Rachida Madani | 26 septembre 2011 à 17:36
Oui, ceux que nous aimons pour toujours nous écoutent, à jamais invisibles cependant...
Laurence Acquaviva
Rédigé par : laurence acquaviva | 28 septembre 2011 à 23:20