Source [STUPORE D’ULTRAMATTUTINA LUCE] Stupore d’ultramattutina luce – da che sonno o letargo suo o della specie era, se era, quel risveglio ? niente, non si capacita il piscante. Deserto gli frammischia il fiume acqua e fuoco, gioca col sole il suo barbaglio ambigua la corrente. Emerge lui disorientato, affonda, diguazza in quel baluginio per tutta l’ansa. C’è ― gli passa sulle scaglie un moto ― è appena percettibile ma c’è in quelle acque impacciate e in quella incandescenza un moto verso dove ? Dove corre il moto ? Il moto a se medesimo, ci avverte, pari al tempo. Tutto cambia, Tutto è fermo nella doppiezza del suo senso.
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MARIO LUZI Image, G.AdC ■ Mario Luzi sur Terres de femmes ▼ → Cahier gothique, VII → Diana, risveglio → Dove l’ombra → En mer → Il pensiero fluttuante della felicità → Nature → Près de la reine de Saba (note de lecture sur Trames de Mario Luzi + extrait) → Primitiales (note de lecture sur Prémices du désert) → Quanta vita → [Vita o sogno ?] |
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Le sommeil est un lieu dont nous sortons perdus car nous avons décroché du temps. Et si les poissons dorment, l'eau coule, roule et les porte, étranges, sidérés, vers les hôtes impavides des demeures de lumière... gémellaires.
Rédigé par : christiane | 15 août 2011 à 19:24
Cette poésie qui me dit sans limites et me rend infiniment éparse, plurielle et ouverte dans l’autre aux sons les plus raffinés, ultra sons de l’autre, jusqu’à me sentir extra poète par l’autre, cette poésie, je ne peux la lire que chez toi, dans tes domaines infiniment étendus au mot, chère Angèle.
Et dire qu’aujourd’hui, par la magie d’un homme, un poète d’une extrême intelligence, nous habitons tous les uns chez les autres ; nos frontières ne le sont plus, nos maisons nous deviennent communes et nous tendons à préférer la toile à la pierre ou au bois.
Ce blog ouvre mon cœur à des mots qui le pénètrent comme une prière et insuffle à ma main un désir constant de les cueillir dans leur abondance et les mettre à distiller pour en préparer des fragrances toutes savoureuses.
STUPORE D’ULTRAMATTUTINA LUCE : voilà ce que je reçois en plein regard émerveillé chaque fois que j’ouvre ta page. Cette lumière matinale qui, au-delà des mots du poète, continue de briller chez toi même le soir et me fait passer des après-minuits tout ensoleillés.
Merci chère amie pour tous ces / tes temps précieux que tu partages avec tes lecteurs sans égard pour un autre temps.
Rédigé par : Mahdia Benguesmia | 16 août 2011 à 03:47