[SOUDAIN LA TÊTE SE REDRESSE] Soudain la tête se redresse, vacille, et avec elle le corps cessera d’être inerte, les mots qui subsistent reprendront du sens, retentiront de toutes parts, peu à peu, par à-coups, qu’importe, personne n’a gouverné le rythme du sac, du ressac, des rafales, mais lui obéir dans l’écoute, ne plus redouter de conclure, de nous mettre à l’écart, que les forces manquent, il passe outre, il les retrempe. Un cœur bat en écho, plus vite, de plus en plus. Pierre Dhainaut, La Nuit, la nuit entière (4), Æncrages & Co, Collection « voix de chants », mai 2011, s.f. Dessins de Nicolas Rozier. Source |
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Sûrement...
(Antonella Anedda, Nuits de paix occidentale... : La nuit pousse vers le jour le corps encore vivant, ...)
ET !
Ainsi de suite jusqu'à "deux mains" écriées...
Au crayon de mine... par monts et à vau-vent...
Ecrire là.... le poème qui prolonge le vivant ainsi de suite...
Mais comme il est difficile de franchir le pas des mots...
Au gré du souffle...
"A l'étroit
pourtant, davantage à chaque interruption,
chaque reprise.
Me taire ou parler, tant pis : je resterai les yeux fendus, la main tendue."
Pierre Dhainaut, Au plus bas mot
Marie-Christine
Rédigé par : Marie-Christine Touchemoulin | 31 juillet 2011 à 16:17