[IL N’Y A CETTE PERTE DE MOI] Édith Azam à Bazoches-du-Morvan Samedi poésies, dimanche aussi, 3 juillet 2011. D.R. Ph. Claude Vercey Il n’y a cette perte de moi, il n’y a je sais plus les limites : dehors-dedans, il n’y a : la disparition. Ce sont des paroles qui arrivent et ma bouche ne peut les saisir, je dis des mots, et c’est de la buée. Je dis des mots qui demandent ton souffle et désirent vos lèvres. Toujours le premier mot qui revient : « Toi » et cette fois le toi, il fait des nœuds partout dans mon architecture osseuse, et je suis moins débraillée du squelette : quelque chose est noué… Dans les grands voiles qui s’étirent me sourient à présent : nos Merveilleux Fantômes.
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Ce texte est une perle, il me rappelle la légèreté profonde de l'extrait de Christian Dotremont (Ancienne éternité), lu par Ariane Dreyfus... Des décalages de syntaxe et de grammaire qui paradoxalement rendent le sens plus clair, ou plus fort... merci Angèle.
Rédigé par : Martine | 18 juillet 2011 à 23:40
Même sensation que Martine (que je ne connais pas) d'une écriture agile forgée à l'encre souple et solide. Le genre de texte qui donne envie de s'asseoir devant une page blanche. Je ne dis plus merci, je viens dire bonjour !
Rédigé par : Mth | 21 juillet 2011 à 10:54
Très touchant de sincérité, et cela me rend presque muette !
Rédigé par : dev-line | 16 mars 2013 à 23:06