[CHEMIN DE COULEUR, 4] Ph., G.AdC Mon chemin conduit par la poitrine d’étonnement car le voyageur chercheur d’éblouissements connaît le jour qui fleurit comme la lueur des pupilles. Comme par le moteur du monde ou par la mer je rame avec des bras réels je trace les formes des mots qui sont le sang de mon sang. Depuis longtemps déjà les bornes du chemin poussent en blocs de jours abattus. Claude Bruno-Durocher [al. de Bruno Durocher], Chemin de couleur, Pierre Seghers éditeur, Poésie 49, 1949, page 12.
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BRUNO DUROCHER Source ■ Voir aussi ▼ → (sur le site des éditions Caractères) une bio-bibliographie de Bruno Durocher → (sur le site de Sylvaine Arabo) d’autres poèmes de Bruno Durocher, dont une autre version du poème ci-dessus → (sur le site de la revue littéraire & artistique temporel) Le langage de la « limpidité droite » : Bruno Durocher et la conversion épique de la plus haute douleur, par Anne Mounic (30 septembre 2009) |
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