Ph., G.AdC MAR De todos os cantos do mundo Amo com um amor mais forte e mais profundo Aquela praia extasiada e nua, Onde me uni ao mar, ao vento e à lua. Sophia de Mello Breyner Andresen, Mar, poesia, Caminho, Lisboa, 2001, 3ª edição, p. 10. SEA Of all corners of the world I love with a stronger and deeper love That beach ecstatic and naked, Where I bonded with the sea, the wind and the moon. Sophia de Mello Breyner Andresen, Shores, horizons, voyages, selected poems, Orchid Press, Hong Kong, 2005, pp. 12-13. Traduit par Rui Cascais Parada. MER Parmi tous les lieux du monde J’aime de l’amour le plus fort et le plus profond Cette plage extasiée et nue, Où je me fonds à la mer, au vent et à la lune. Sophia de Mello Breyner Andresen, La Nudité de la vie, anthologie, L’Escampette, Bordeaux, 1996, page 15. Traduction de Michel Chandeigne. Préface de Vasco Graça Moura. |
SOPHIA DE MELLO BREYNER ANDRESEN Source ■ Sophia de Mello Breyner Andresen sur Terres de femmes ▼ → Le Minotaure ■ Voir aussi ▼ → (sur Poetry International Web) plusieurs pages consacrées à Sophia de Mello Breyner Andresen → (sur le site de l’Instituto Camões) une notice bio-bibliographique (en portugais) sur Sophia de Mello Breyner Andresen |
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Ce vers de Sophia de Mello Breyner Andresen est une invitation!
Je commence...
Parmi tous les chants du monde
J’aime de l'amour le plus fort celui des lacs
La crête aux deux cotés qui s’offre comme un choix
La crainte des vallées qui m’est comme un vertige
Rédigé par : Délivrée des eaux | 14 mai 2011 à 00:43
Parmi tous les lieux du monde
J’aime de l’amour le plus fort
Le chemin que j’ignore
Il est certes une fanfare
Tonitruant inconnu
Je suis ses souffles
Qui mélodisent le découpage
Du temps humain
Mais il assigne aussi
D’autres virages
C’est un destin de vents
Nous y accomplissons
Notre rigoureuse ardente
Rédigé par : E.D. | 14 mai 2011 à 00:58
De Tous les chants du monde
J’aime de l’amour le plus fort et le plus profond
Le chant de mort de la sirène
Elle bourdonne à l’abeille sa beauté ailée et salée
Elle sucre aux embruns
Elle pollinise le voyage
Et ses colonies se révoltent
Sa queue devint une aile
Elle le sait en mourant
Le miel n’était que sel
La cire, le néant qui brule
Rédigé par : E.D. | 14 mai 2011 à 01:20
De Tous les chants du monde
J’aime de l’amour le plus fort et le plus profond
La structure du Baiser
L’inclinaison vers le tourment
L’écrasement sur l’organe
L’intense Avenir
Rédigé par : Em.Del. | 14 mai 2011 à 01:33
Est-ce là le début d'un recueil, chère Émilie ? Tous ces "chants du monde" sont très beaux. Cependant je m'autorise à remplacer "poloniser" (qui nous conduirait à une toute autre lecture dont le poème ne suggère aucune piste ) par "polliniser" qui étaye le champ lexical de l'abeille.
Rédigé par : Angèle Paoli | 18 mai 2011 à 11:38