Ph. Denis Chaussende Source ÉPILOGUE Seule. Fascinée, je fixe des yeux le pain qui reste. Cela a été. Passer à la boulangerie avant, les petites pièces, la gaîté, Car plus que quelques minutes. Et une baguette entière Pour la seule raison qu’entière. Comme si ne plus couper le temps. Tu es venu. Une part mangée, une part restée. Ce qui brûle le cœur c’est le morceau disparu. Mais je caresse les miettes qui écorchent la nappe Aujourd’hui. Ariane Dreyfus, « Épilogue », section I, Je ne le dirai plus, L’Inhabitable, Éditions Flammarion, Collection Poésie/Flammarion, 2006, page 37. |
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Bouleversant...
Rédigé par : christiane | 15 mai 2011 à 15:22