Image, G.AdC PROCELLARIIFORMES (Diomédéidés) Les Albatros sont compagnons d’Ulysse Les Albatros sont des moutons de mer Mais ses ailes de géant …
parut un Albatros l’Albatros nous suivit cet Albatros je l’abattis mais … si la brise soufflait c’était grâce à Lui : ― de Toi j’ai peur ô vieux marin ! … (hommage au Dit du Vieux Marin)
Un Albatros de Laysan ne mit que 32 jours pour retrouver son
nid de l’île de Midway dans le Pacifique, alors qu’il avait été lâché dans les Philippines.
Melville raconte :
« Je me souviens du premier albatros que j’ai vu. C’était au cours d’un voyage qui n’en finissait plus, près des mers antarctiques. De mon quart du matin en bas, j’étais monté sur le pont assombri, et là, plaqué contre l’écoutille principale, je vis une chose royale et emplumée, d’une blancheur intacte, avec un bec courbe, romain, sublime. De temps à autre, elle voûtait ses ailes d’archange comme pour enlacer une arche sainte. Des trémoussements et des battements extraordinaires la secouaient. Bien que physiquement indemne, elle poussait des cris, comme l’ombre d’un roi en surnaturelle détresse. À travers ses inexpressifs, ses étranges yeux, je pensais atteindre des secrets concernant Dieu. »
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FABIENNE RAPHOZ Image, G.AdC Fabienne Raphoz dirige, avec Bertrand Fillaudeau, les éditions José Corti. Elle a notamment publié : Les Femmes de Barbe-bleue, une histoire de curieuse, Métropolis, Genève, 1995 ; Poussière du ciel, édition Filigranes, 1997 ; Des belles et des bêtes, Corti, 2003 ; Pendant 1-62, éditions Héros-Limite, Genève, 2005, L’Aile bleue des contes : l’oiseau, Corti, 2009, Blanche baleine, éditions Héros-Limite, 2017 et Parce que l'oiseau, Corti, 2018. ■ Fabienne Raphoz sur Terres de femmes ▼ → Géologie (extrait de Blanche baleine) → « Leçons semblables aux oiseaux » (note de lecture d'AP sur Jeux d’oiseaux dans un ciel vide) → Parce que l’oiseau (note de lecture d’AP) → Terre sentinelle (note de lecture d’AP) → [Qui voit ?] (extrait de Terre sentinelle) |
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Flap ... encore une histoire d'oiseau ... ailes et elles !!!
Rédigé par : busard | 21 avril 2011 à 20:35
Etrange, busard, votre commentaire... Je ne sais comment répertorier ce texte et ce livre mais, pour moi, ce n'est pas "encore une histoire d'oiseau". Ces grands voiliers si beaux quand ils se laissent porter par les vents marins, il ne m'est pas indifférent que leur espèce soit menacée, comme celles de tous ces oiseaux qui vivent de la mer et nidifient sur des îles désertes. Je me souviens de la douleur ressentie en découvrant des reportages où ils étaient englués dans des nappes de pétrole.
C'est une femme qui écrit, oui, mais ce qu'elle nous offre ici est une mémoire fragile qui appartient à toute l'humanité.
Rédigé par : christiane | 22 avril 2011 à 10:59
Flap ... Christine ... je viens de temps en temps me poser en Terres de femmes et cela depuis quelques années à présent et ce qui est pour moi étrange est d'y trouver presque à chaque fois une histoire d'oiseau, d'où mon commentaire pas du tout négatif mais interrogatif, lié à ma condition d'oiseau netique épigloptaire.
busardement
Rédigé par : busard | 26 avril 2011 à 10:05
C'est très drôle votre retour, ici, busard. Merci. Oui, les oiseaux occupent ici une belle place. Rappels du large pour pour celle qui habite l'île. Mais aussi solitude des tours et des montagnes pour les busards... Fragments de ciel arrachés à l'encre pour dire toute la mémoire des mots interrompus. Comme du silence. Une sensation de paysage, de visage effleuré quand ils se posent sur la page...
Rédigé par : christiane | 26 avril 2011 à 18:19
Flap ... entre le vol et les mots portés par le vent de l'inspiration, il n'y a que la sensation de la liberté... les busards comme les goélands s'enivrent de sensations !
Rédigé par : busard | 27 avril 2011 à 17:16