[VERS LA BIEN-AIMÉE] Ph., G.AdC Vers la bien-aimée ce sera toujours comme une aile sans repos une montée jour après jour d’un visage à l’autre parmi les nuages accrochés au talus aux branches pour chanter l’âme d’un petit bois en prière sous le châle avec un peu d’herbe une feuille morte comme une aile dans l’hiver d’oiseau profane. Thierry Metz, Le Drap déplié, L’Arrière-Pays, 1995, page 9. |
THIERRY METZ Source ■ Thierry Metz sur Terres de femmes ▼ → [Braise matinale] → [De jour en jour][Giorno dopo giorno] (extrait de L’homme qui penche | L’uomo che pende) → [Je m’en remets aux feuillages] (extrait de Tel que c’est écrit) → [Je suis tombé] (extrait du recueil Terre) → Le Drap déplié (extraits) → 4 juillet | Thierry Metz, Le Journal d’un manœuvre → 28 août 1993 | Thierry Metz, Sur un poème de Paul Celan ■ Voir aussi ▼ → (sur Le tiers livre) Thierry Metz | L’Homme qui penche → (sur remue.net) un dossier Thierry Metz → (sur le site du Matricule des Anges) Entre le silence et le cri → (sur Esprits Nomades) Thierry Metz Le journal d’un suicidé → (sur La Pierre et le Sel) Thierry Metz, Le Carnet d’Orphée (contribution d’Isabelle Lévesque) → (sur le site du Printemps des poètes) Thierry Metz, par Isabelle Lévesque |
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merveille de merveille ce qu'il écrit cet homme, avec des mots "simples", pas de surchage avec ceux-ci, juste du pur et du leste à travers la sensation. Seule compte la sensation et comment elle fond dans les mots.
je désespère!!!!!!!!!!!
bises simplissimes.......
Rédigé par : Martine | 25 mars 2011 à 20:46
Il n'y a que dans la poésie que l'homme s'essaie à devenir l'enfant fou du monde qu'il raté d'être, en essayant de jouer plus astucieusement avec les choses les plus puériles de son enfance.
Dans " Vers la bien-aimée", le poète-enfant monte jusqu'aux nuages, accroche la bien-aimée, redescend sur terre, va au bois, défait par ignorance ou par innocence la toile des chenilles des arbres, ramasse de l'herbe, une feuille morte qu'il sait vivante, détache d'un oiseau qu'il tire de son oreille une aile, monte dessus et vole plus loin que le nuage de sa bien-aimée, croyant voler tout près de son visage.
Jeu profane à la limite du sacré.
Rédigé par : Mahdia Benguesmia | 27 mars 2011 à 06:01