Ph., G.AdC revenir au milieu jamais quitté. Suivre le lieu capricieux, visible, non visible et quand on nous demande ce qui se passe là nous répondons : bientôt quelque chose va se passer * les eaux secrètes couvrent les collines comme dans le Psaume 104. Que dire de la lumière sombre sinon qu’elle est manteau pour le mythe ? Et si cela se passe ici, où est ici ? * le matin apporte un éclaircissement nommé tigre. L’essentiel : faire bouger le jour Israël Eliraz, Bientôt quelque chose va se passer in Laisse-moi te parler comme à un cheval, Librairie José Corti, 2005, pp. 45-46. |
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Pour traverser la faille...
"Tu fais jaillir les eaux du coeur de tes montagnes
Elles cheminent par les failles de leurs flancs
pour venir abreuver les animaux des champs
et apaiser le soif des ânes du désert.
Des passereaux s'abritent sur leurs rives.
Entre les frondaisons chantent leurs voix.
De tes hauteurs tu abreuves les monts,
la terre s'assouvit de la pluie de ton ciel.
Pour le bétail tu fais croître les herbes
et les plantes des champs pour les humains.
Ils en tirent le pain qui fortifie les coeurs,
le vin qui réjouit, l'huile qui vivifie,
illuminant les faces."
Psaume 104 (v. 10 à 15)
(Je ne sais par qui celui-ci a été traduit de l'hébreu... mais j'en retrouve l'attente dans ce poème si beau de Israël Eliraz.)
Rédigé par : christiane | 25 février 2011 à 10:04
Je ne sais pas non plus, Christiane. Il suffirait de rechercher de quelle Bible provient le psaume (TOB, Jérusalem, Chouraqui, Septante, Segond...). A première vue,la traduction ne me paraît pas assez recherchée pour être celle d'André Chouraqui.
En tout cas, merci d'avoir osé me proposer ce psaume, très beau, dont Eliraz a su préserver l'esprit. C'est assurément une grande voix que la sienne.
Rédigé par : Angèle | 26 février 2011 à 15:10