Image, G.AdC TU VAS AU REIN Tu vas au rein La courbe est le crin de mon gémissement d'échine Os à bouche l'extrémité de mes fentes ouvre sa Numide pour le dahlia de ta main Cube d’épaules et de coudes contre les cuisses que soulève l’écoutille de la mort Brève la langue danseuse me vrille Je suis un jaune qui se crève dans le blanc de ta mastication Tita Reut, Persiennes d'Hécate, poèmes, Éditions de la Différence, 1990, page 10. Avec deux gravures d'Arman. |
TITA REUT Source ■ Tita Reut sur Terres de femmes ▼ → La rage (poème extrait de Hamada) → [Au bout de la jambe] (poème extrait de L’Invention des gestes) → [On pose la perte] (poème extrait du Temple des singes) ■ Voir aussi ▼ → (le site du cipM) une bio-bibliographie de Tita Reut → (sur le site de la mél, Maison des écrivains et de la littérature) la fiche consacrée à Tita Reut |
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Et bien, chère Angèle,
la reprise est poétiquement chaude, désarmante !!! Mais moi, en ce jour, j'ai reçu un beau livre de Béziers, et j'ai une calme hâte de me jeter entre ses pages.......
Bon retour sur l'île de beauté, amitiés,
Martine.
Rédigé par : Martine | 04 novembre 2010 à 19:58
Désarmante, la reprise en poésie ? Pourquoi ? Le dire érotique est-il si éloigné du dire de la mort ? Eros et Thanatos, intimement liés, à la vie à la mort !
Rédigé par : Angèle Paoli | 05 novembre 2010 à 10:47