THE GLASS ACT Vilhelm Hammershøi, 1864-1916, obsessively painted windows looking out on windows. And painted through repeating glass doors that opened into rooms with nothing in them. Pale green on pale grey. The doors are often. They look into other rooms also open. He also painted women, often from the back, and often leaning over something in their laps, but he tented not to mix them with the windows. "I see no difference", he said, "I have a nervous habit of tracing a heart in his palm with his thumb. Hammershøi made a room a ship on its own with panes overlapping all over the floor the windows are drawn, the windows come in the windows come running and the open door is falling into room after room with the silence of sun. He said open and everything he painted then opened a woman sewing enters in infinite gradations, the white that never gets there remains who, alone in a house with light, built his house entirely of doors. Cole Swensen, « The Glass Act » in The Glass Age, Alice James Books, Farmington, Maine, january 2007, pp. 35-36. Source L’ACTE DU VERRE Vilhelm Hammershøi (1864-1916) peignait obsessionnellement des fenêtres donnant sur des fenêtres. Et peignait une enfilade de portes vitrées n'ouvrant que sur des pièces vides. Vert pâle sur gris pâle. Souvent sont les portes. Elles donnent sur d'autres chambres également ouvertes. Il peignait aussi des femmes, souvent de dos, et souvent penchées vers quelque chose sur leurs genoux, mais il inclinait à ne pas les mêler aux fenêtres. « Je ne vois aucune différence » disait-il, « J'ai la manie de dessiner un cœur dans sa paume avec son pouce. Hammershøi fit d'une salle un navire sans amarres et partout sur le sol un chevauchement de vitres les fenêtres sont dessinées, les fenêtres arrivent les fenêtres entrent vite et la porte qui s'ouvre tombe de pièce en pièce avec le silence du soleil. Il dit ouvrir et alors tout ce qu'il peignait s'ouvrit une femme cousant apparaît avec d'infinies gradations, le blanc qui ne va jamais jusque-là reste celui qui, seul dans une maison avec la lumière, se construisit une maison tout en portes. Cole Swensen, « L'Acte du verre » in L'Âge de verre, Librairie José Corti, Série américaine, 2010, pp. 41-42. Traduit de l'anglais par Maïtreyi et Nicolas Pesquès.
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