Ph., G.AdC CHI HA STESO BRACCIA AL LARGO Chi ha steso braccia al largo battendo le pinne dei piedi gli occhi assorti nel buio del respiro, chi si è immerso nel fondo di pupilla di una cernia intanata dimenticando l’aria, chi ha legato all’albero una tela e ha combinato la rotta e la deriva, chi ha remato in pieidi a legni lunghi : questi sanno che le acque hanno volti. E sopra i volti affiorano burrasche, bonacce, correnti e il salto dei pesci che sognano il volo.
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ERRI DE LUCA ■ Erri De Luca sur Terres de femmes ▼ → Due voci (poème issu du recueil Aller simple) → Le plus et le moins (lecture de Martine Konorski) → Considero valore (poème issu du recueil Œuvre sur l’eau) → Volti (autre poème issu du recueil Œuvre sur l’eau) → Piero della Francesca (poème issu du recueil L’Ospite incallito) → Statua di Caino (autre poème issu du recueil L’Ospite incallito) → Première heure (lecture d’AP) → Le Tort du soldat (extrait) ■ Voir aussi ▼ → le site de la fondation Erri De Luca (en italien) |
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Si beau, à fleur des sensations de la nage. Allez donc, je pars nager... je nagerai loin aujourd'hui : Pointe Rouge, Plage des prophètes, Catalans ? Nous verrons,
Merci Angèle pour ce texte,
Amitiés,
Syl
Rédigé par : Sylvie Saliceti | 16 septembre 2010 à 08:50
"Et le saut des poissons qui rêvent de voler"...
J'ai relu votre note de lecture sur Première heure [Ora prima, Ed. Qipajon] d'Erri De Luca. Cette méditation sur cet ouvrier non-croyant qui ouvre ses journées par des lectures bibliques quotidiennes pour accueillir "la tête vide et lente, les paroles sacrées". Vous décrivez alors "cette longue et bienheureuse patience qui lui permet d'entrapercevoir les indéchiffrables secrets"... "de construire brique après brique sa philosophie de la vie."
Aujourd'hui nous sommes au même seuil du sacré mais dans une fête païenne où la déesse-mer porte, enveloppe, berce et emprisonne le nageur.
Toujours ce saut vers l'apesanteur, un poisson-Icare qui tente le ciel et retombe dans l'eau lustrale. Sa lignée est de chair. Son ombre le lie à son ombre, néant qui git au fond de lui. Il est la mer allaitée de ciel, voltige d'un dieu épars sorti de sa cachette nouée à l'écume amère.
Aucune voile pour fuir son origine mais un temps très long permettant aux mythes de revenir dans son écriture. Les livres d'Erri De Luca clignotent comme des signaux cachés dans ce temps de divisions où tout a d'abord été un.
Rédigé par : christiane | 16 septembre 2010 à 09:13
Ah, La Pointe Rouge ! C'est là que nous allions nager quand j'étais élève au Lycée Montgrand ! J'aimais ces escapades hors les murs, le car empli de rires et de cris, la traversée -aventure de la ville, la magie éclatante de la Corniche, jusqu'à la Pointe Rouge où nous faisions escale. Je ne revois plus nos ébrouements dans la vague. Je sais seulement que nous étions notées et j'entends encore le coup de sifflet de nos professeurs.
Voilà où m'entraîne Erri De Luca, dans le lointain soleil de mon enfance.
Rédigé par : Angèle Paoli | 18 septembre 2010 à 22:52
merci de me lire : je cherche le recueil de nouvelles En haut à gauche de Mr Erri De Luca et en France il est introuvable ; j'ai eu la chance de l'avoir entre les mains quelques instants et j'ai photocopié, en catimini, Mour ; ces quelques photocopies sont mon marque-page favori que je glisse entre les pages du livre en cours ; je reste néanmoins sur cette faim de lire cet ouvrage en entier ; pouvez-vous me donner une piste pour me procurer ce livre ?
merci
Rédigé par : Sylviane Recoque | 17 novembre 2010 à 09:11
Bonjour Sylviane,
à l'heure où je vous lis, un exemplaire d'occasion est disponible sur amazon.fr
Bien cordialement
Rédigé par : éditeur-webmestre de TdF | 17 novembre 2010 à 10:02