![]() Image, G.AdC HEURE Un œil se ferme à l’horizon L’autre se lève Combien de temps faut-il pour parcourir la nuit Le bruit et la lumière Étoiles et grelots Quelqu’un sur la montagne a jeté son manteau Et derrière L’eau Le soleil éteint qui tombe Et le chant plus gai d’un oiseau Le tour du monde Tout se dresse autour du rideau Les voix qui montent vont plus haut ou les marches plus basses Celui qui redescend Marche la tête basse L’ombre s’allonge Le ciel s’éclaire On écoute les bruits tomber tout près du mur Contre la terre
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PIERRE REVERDY ■ Pierre Reverdy sur Terres de femmes ▼ → Les Ardoises du toit (deux poèmes extraits du recueil) → Le bonheur des mots → Ciel étoilé (poème extrait des Ardoises du toit) → Sur la mer le lever du jour (poème extrait de Sources du vent) → 11 septembre 1889 | Naissance de Pierre Reverdy (poème + notice bio-bibliographique) → 15 mars 1918 | Pierre Reverdy, Les Ardoises du toit → 17 juin 1960 | Mort de Pierre Reverdy ■ Voir aussi ▼ → (sur le site du cipM, centre international de poésie Marseille) la fiche bio-bibliographique consacrée à Pierre Reverdy → la page Pierre Reverdy du blog La Lucarne (dont une émission de Sophie Nauleau sur Pierre Reverdy [« Une vie une œuvre »] diffusée sur France Culture le 15 octobre 2006) → (sur le site d'Ouest France) un entretien d'Antoine Emaz sur Pierre Reverdy |
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Jacques Dupin, dans le catalogue de l'exposition A la rencontre de Pierre Reverdy (Fondation Maeght, 1970), écrit, page 11 :
"Ce qui passe, à chaque instant, à la fois excède nos limites et ne suffit pas à notre désir, nous échappe et nous déborde . En dresser le constat, c'est préciser les traits d'une blessure, la maintenir ouverte, attiser son secret. Le poème est l'accomplissement d'une attente, l'attente d'une attente, son scintillement."
"Et derrière l'eau le soleil qui tombe..."
ô, comme il faut d'enfance pour retrouver cela ! Seuls les grands savent que la nuit couve une aurore, car il est là, l'astre immobile et nous tournons comme toupie entre lumière et nuit, aux yeux ouverts par nos sommeils.
Rédigé par : christiane | 07 août 2010 à 19:31
Très juste analyse de Jacques Dupin ! Merci Christiane
Rédigé par : florence Noël | 24 août 2010 à 18:44