■ Stefanu Cesari sur Terres de femmes ▼ → Ti scrivaraghju in faccia (extrait d’A Lingua lla bestia) → [In un libru à a cuprendula russa] (extrait d’U Mìnimu Gestu) → Bartolomeo in cristu (lecture d’AP) → [Jeune […] autant que l’eau] (extrait de Bartolomeo in cristu) → [Nivi, nò?] (autre extrait d’U Mìnimu Gestu) → [On sent peser sur soi un vêtement immatériel] (extrait de Prighera par l’armenti) ■ Voir aussi ▼ → (sur L'Or des livres) une lecture de Genitori par Emmanuelle Caminade → Gattivi Ochja, la revue en ligne de poésie de Stefanu Cesari → (dans les numéros 19-20, « Utopie » [Espace Corse] de la revue numérique québécoise Mouvances) quatre poèmes de Stefanu Cesari → (sur Terre à ciel) un entretien de Françoise Delorme avec Stefanu Cesari |
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En écho, chez Claude Pujade-Renaud, Celles qui savaient, Actes Sud, pp. 40-41.
"Et je repars, je fends les flaques de fraîcheur et de tiédeur alternées, traverse des marais (des marées ?) d'un sabot léger. Mon souffle prend appui sur celui de la brise, une ivresse neuve déferle sur mon poitrail. Et je galope, et j'oublie. Vers le soir, l'enchevêtrement des halliers m'accueille. Je dors sans être visitée par le rêve et ses figures d'angoisse.
Un vent simple et souverain dispersera les ultimes résidus du langage qui murmurent encore au fond de moi et je me résoudrai à cette opacité animale d'où seront bannis le scintillement sombre du savoir et le désir de l'énoncer."
Rédigé par : Mth Peyrin | 01 août 2010 à 00:24