Ph., G.AdC UN TROUPEAU DE VAGUELETTES 6 Un troupeau de vaguelettes et de petits lionceaux sont venus lécher tes orteils sous le regard attentif des poulpes en feu je souffle la braise d'un morceau de rire tombé entre les algues je frappe à plusieurs reprises cette matière souple sur mon enclume d'orfèvre ton rire est sensible au marteau de la lune je ramasse sous l'eau les cris de la dernière vague un murmure tissé par les nuages et l'écume d'une blancheur irréprochable Luis Mizón, L'Oreiller d'argile, poème 6, Al Manar, Collection Ultramarines, 2010, page 13. |
LUIS MIZÓN Source ■ Luis Mizón sur Terres de femmes ▼ → [Derrière la garde-robe] → L'exil → La Maison du souffle ■ Voir aussi ▼ → (dans la poéthèque du site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique sur Luis Mizón |
Retour au répertoire du numéro de juillet 2010
Retour à l' index des auteurs
Commentaires