Ph., G.AdC TON PAS DÉJÀ ME QUITTE Ton pas déjà me quitte pèlerin de l’été une cascade entre nos doigts repasse ses refrains d’air nous étions là légers sous le ciel vif comme pollens dans la lumière entre les écumes et la voie lactée invisible à cette heure les roches consolées par notre seule présence sur mon épaule l’empreinte de ton corps n’aura pressé qu’un temps celui d’une rêverie où se prend l’eau de fontaine ô le temps des fontaines l’été Laurence Verrey, Un seul geste, Poèmes, Éditions Empreintes, 2010, page 55. |
LAURENCE VERREY ■ Laurence Verrey sur Terres de femmes ▼ → Le Grand Prix Schiller 2010 remis à Philippe Jaccottet (chronique) → Nous changeons à tout moment de lumière → Vous nommerez le jour (note de lecture d'Annette Luciani) ■ Voir aussi ▼ → le site personnel de Laurence Verrey → (sur le Cultur@ctif Suisse) une page auteur consacrée à Laurence Verrey |
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Quelle douceur mélancolique dans ce poème clair et transparent comme une eau de source ou une larme. Si l'éphémère garde l'empreinte de l'amour alors il devient puissant comme les racines des grands arbres et se souvient. L'instant ouvre à l'éternité...
Rédigé par : christiane | 03 juillet 2010 à 08:25