Ph., G.AdC VOUS POUVEZ BIEN PASSER LES FLEUVES Vous pouvez bien passer les fleuves Brandir l’étendard du chagrin Ou laisser flotter le silence J’ai lâché sur vos pas Ma meute d’ombres Je vous prête à jamais L'escorte de mes chiens. En ce temps-là J’ensemençais votre mémoire J’engrangeais des rires pour la faim Je mettais des pierres blanches sur les cartes Je livrais des îles aux fantômes tièdes À vous seul J’ai laissé mes anges Seul vous voyez dans les miroirs Notre reflet si tendre Le visage furtif du destin Anne Creuchet, Poèmes du clair-obscur, Sac à mots édition, 44810 La Chevallerais, 2009, page 13. _______________________________ NOTE d’AP : j’ai volontairement mis en caractères italiques le poème ci-dessus afin de respecter la charte typographique de l’éditeur d'origine (Sac à mots édition), et, partant, les choix de l’auteure. |
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(...) Ainsi, à cette heure du soir où la pénombre commence à voiler le monde et à en estomper les contours, nous nous hâtons de faire la lumière (...)
Gérard Titus-Carmel, La Nuit au corps, éditions fata morgana, 2010.
Merci .
Rédigé par : Mathilde | 11 juin 2010 à 18:57