Ph., G.AdC Nous changeons à tout moment de lumière nous cueillons l'herbe provisoire tandis que glissent sans mot dire perpétuels la peine le silence et la mort sur le front des roseaux tandis que persistent d'infranchissables murs de langage douze verbes palpitent dans des ciels encore cachés et c'est le verbe naître qui le premier tressaille sur nos lèvres Il se lève au travers des noirceurs de soulevantes clairières voisines du cœur La parole comme le battant d'une cloche maintient l'état d'alerte Laurence Verrey, Vous nommerez le jour, Samizdat, Genève, 2005, page 34. |
LAURENCE VERREY Source ■ Laurence Verrey sur Terres de femmes ▼ → Le Grand Prix Schiller 2010 remis à Philippe Jaccottet (chronique) → Ton pas déjà me quitte → Vous nommerez le jour (note de lecture d'Annette Luciani) ■ Voir aussi ▼ → le site personnel de Laurence Verrey → (sur le Cultur@ctif Suisse) une page auteur consacrée à Laurence Verrey → (sur le Cultur@ctif Suisse) d’autres extraits de Vous nommerez le jour de Laurence Verrey → (sur le site du Scriptorium de Marseille) un extrait d’Une brève transe de cailloux, précédé d’une note de présentation de Dominique Sorrente |
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Et moi j'ai cueilli ici un bouquet de beauté.
Rédigé par : France Burghelle Rey | 21 avril 2010 à 15:06
Oui, France, c'est aussi ce que j'ai pensé en lisant le recueil de Laurence Verrey.
Rédigé par : Angèle Paoli | 23 avril 2010 à 18:07
Puisse un poème ne pas être caché par l'ombre d'un auteur.
Le soleil a t'il une ombre?
Les mots jaillissent du centre, ils n'ont d'autres raisons que d'être eux-mêmes,
aprouver c'est déjà censurer et les commentaires sont la suite des poèmes.
J'aime vos vers.
Rédigé par : Joseph Rey | 31 janvier 2011 à 11:29